Bienvenue dans ce blogue qui répertorie mes réalisations professionnelles. Si vous aimez la qualité de mon écriture, écrivez-moi! Pupitreur Web à La Presse, je suis aussi pigiste en rédaction, en traduction et en révision. Mon courriel : bloguefrancoisparenteau@yahoo.ca Au plaisir!

lundi 28 novembre 2011

Congrès de la FPJQ : quelques réflexions

Je reviens très satisfait de mon premier congrès de la FPJQ. Plusieurs ateliers intéressants qui mènent à d'excellentes questions sur le métier. C'est comme un cours universitaire, mais X fois mieux. Parce qu'on passe finalement à du concret, pas seulement de la simple théorie. Collègues journalistes, je vous invite à y participer l'an prochain!

Certains trouvent que le pupitre devraient être réservés à des journalistes d'expérience, mais il suffit de regarder les offres d'emploi pour constater que c'est la nouvelle porte d'entrée du métier. Est-ce qu'on se dit que si on réussit à se faire embaucher, peu importe notre expérience, c'est parce qu'on est capable de faire le travail? À ce que je sache, le pupitre n'est pas un emploi solitaire, donc les autres membres de l'équipe peuvent compenser certaines lacunes, et vice-versa.

Les $$$ de publicité sur Internet n'égalent pas les pertes des $$$ publicitaires ailleurs dans l'industrie. Le Journal de Montréal a décidé de donner plusieurs de ses exemplaires pour garder son lectorat et maintenir les $$$ de pub. Ses concurrents ne semblent pas prêts à faire de même, mais tous ou presque donnent leur contenu sur Internet. Tant qu'à donner, pourquoi ne pas le faire dans le domaine qui rapporte le plus, soit dans l'imprimé pour les quotidiens?

Enfin, malgré le grand nombre de journalistes de Quebecor au Québec, très peu étaient au congrès. Par contre, plusieurs participants travaillent pour La Presse, Radio-canada et autres. Simple coïncidence ou il existe des différends qui se rendent même jusqu'à de tels événements?

Pour finir, meilleure citation entendue, à propos du financement parfois difficile des entreprises médiatiques : "Il y a des vaches sacrées qu'on doit traire plus délicatement", a dit Myriam Ségal.

1 commentaire:

  1. Bonne réflexion. J'étais parmi le groupe de fondateurs de la FPJQ-Estrie, sur le premier c.a. et j'ai décroché par la suite. Mais les discussions actuelles portant sur l'avenir de la profession m'intéressent. Encore beaucoup d'irritants entre les journalistes qui exercent leur métier à Montréal, dans les «grands» médias, et ceux des régions. Après 38 ans dans les hebdos indépendants, j'ai acquis la conviction que les problèmes actuels de la presse locale sont surtout liés à la gratuité des journaux et à la concurrence que les deux groupes se livrent à eux-mêmes avec leur sac de circulaires. Et maintenant, les médias se tournent vers le gouvernement pour être aidés... Ouf!

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